D’abord on s’adapte au lieu d’ajuster
Pour être en paix, nous avons besoin de vivre dans une harmonie continue globale. L’harmonisation psycho-sensorielle concerne tous les individus et pas seulement la femme enceinte et les futurs parents.
Pour maintenir notre harmonie psycho-sensorielle, notre corps dispose de capteurs. En permanence, il capte son environnement afin de maintenir au mieux son axe de verticalité. C‘est dans sa verticalité qu’il puise sa liberté d’action. Ainsi, dès qu’il capte des conditions (peur, danger…) de vie contraires à sa verticalité, il réajuste sa position. Dans cette dynamique sans cesse renouvelée, l’être se vit en harmonie en lui et avec son environnement.
Un choix lourd de conséquences
Hélas, face à ces dangers, nous choisissons de différer certains réajustements plutôt que de les traités immédiatement. Notamment pour répondre à des besoins de production, d’argent ou autres contraintes, nous donnons un ordre de non-réajustement. Le plus souvent, au moment où nous donnons cet ordre nous mesurons mal les conséquences qu’il est susceptible de provoquer… C’est ainsi que sont nés des mécanismes de survie, certains intégrés depuis des millénaires. Grâce à eux, notre corps a acquis la faculté de s’adapter.
Mais cette adaptation a un prix. Quand le défaut d’ajustement perdure, le stress s’accumule et bientôt des dysfonctionnements apparaissent. Selon les forces de nature de chacun, les troubles de fonctionnement peuvent prendre diverses formes : douleurs, maladies, tensions, inflammations, fatigue…
En continuant à s’adapter au lieu de réajuster, la personne développe de la fatigue ou des maladies. La maladie, cette difficulté à nommer ce qui a manqué de justesse pour nous, engendre à son tour d’autres dérèglements. On traite le symptôme en oubliant le manque de justesse, on compense, et le défaut de réponse juste persiste. La fatigue s’accumule, la maladie passe au stade chronique ou se manifeste ailleurs. De fatigue à déprime, ou épuisement, ou burn-out… il n’y a qu’un pas.
Pour continuer on résiste au lieu d’ajuster
Devant la persistance du malaise, une autre ressource/obstacle, produite par les guerres de nos ancêtres, prend le relais. J’ai nommé les deux facettes de la résistance. Grâce à elle, on peut continuer à maintenir des conditions de vie contre nature. A cause d’elle, on croit supporter mieux les pollutions, les cadences de travail, les contrariétés émotionelles, les conflits, etc. Or, de fait on les maintient.
En réalité, cette croyance est un leurre. Notre niveau de stress augmente et notre organisme y répond en reconsidérant le niveau zéro de notre stress. Ce faisant, nous prenons l’habitude de ce désagrément et le pire serait qu’elle devienne confortable. Dans ce cas, à la prochaine alerte, nous resterons sourds, persuadés de n’avoir d’autre choix possible. Hélas, confortable ou non, toute habitude engendre des immobilités dans notre corps. A leur tour, ces immobilités génèrent un durcissement tissulaire, qui entrave la souplesse naturelle et spontanée du corps…
Qu’importe le sens du processus d’endurcissement, du physique vers le psychisme ou inversement, la finalité reste la même. En proie à notre système d’habitudes, notre créativité s’éteint petit à petit. Une sorte d’agitation se substitue à notre dynamisme naturel. Avec elle, une sensation de manque de souffle ou de ressources s’installe, signe une dysharmonie psycho-sensorielle. Cette rupture d’harmonie provoque le sentiment de solitude face à certaines situations récurrentes de notre vie.
Nous glissons dans la routine sans nous en rendre compte. Nos réponses deviennent stéréotypées au lieu d’être conscientielles et appropriées à chaque situation.
Eduquer le corps à se réharmoniser
En chant ou en musique, toutes les voix et les instruments sont produits de sorte à créer une harmonie. De la même façon, pour relancer une dynamique et une aisance de mouvement, chaque partie du corps doit pouvoir s’exprimer. C’est le but de l’harmonisation psycho-sensorielle, qui se pratique sans huile à même la peau.
Dans cette pratique, le mouvement révèle ses immobilités, ses résistances, ses agitations, ses incohérences… Chaque dysfonctionnement sert de support à un entretien dynamique. Au cours de cet entretien la personne prend conscience du rapport entre sa vie et l’expression de son corps. Dès lors, la personne dispose de tous les outils pour réajuster ce qui a besoin de l’être. Dans cette dynamique le mouvement libère les crispations tissulaires devenues inutiles du fait de la conscientisation de la personne.
Dans cette pratique comme dans toutes mes prestations la personne reste actrice de son évolution. Dès la première séance, le corps mobilise de nouveaux moyens. La personne retrouve son axe et la liberté d’action qui en découle. Ceci lui procure une agréable sensation de fluidité, dans un mélange de détente et de puissance.
Avant la grossesse,
L’harmonisation psycho-sensorielle prépare la femme à se poser, à se déposer dans sa présence. Elle l’invite à se ressourcer et favorise l’état d’abandon nécessaire à une conception en conscience. En retrouvant son axe, elle se prépare à recevoir, à accueillir dans toute sa beauté, qualités premières d’une future maman.
Pour l’homme, l’harmonisation psycho-sensorielle libère tensions et stress. Plus ancré, il améliore sa disponibilité et sa puissance d’action. Contrairement aux apparences ces deux qualités vont de pair. En étant davantage à l’écoute de ses besoins, il peut être plus disponible à ceux de sa compagne. Il favorise l’état de présence dont il aura encore plus besoin à l’accouchement de sa compagne et après la naissance de son enfant.
Pendant la grossesse,
Chez la femme enceinte, l’harmonisation psycho-sensorielle favorise les échanges dans l’ensemble du corps et plus particulièrement dans le petit-bassin. Elle lui permet d’intégrer, sans compenser, les changements progressifs de son corps. Ce soin lui apporte une sensation de légèreté, elle perçoit mieux son ventre et les mouvements de son bébé. L’harmonisation nous reconnecte avec cette merveilleuse sensation de confiance en soi et dans la Vie.
De son côté, le futur papa, gagnera en sérénité. Celle-ci sera la source d’un déclic vers de nouveaux horizons en lien avec sa paternité. Il saura accueillir les nouveaux besoins de sa compagne tout en respectant ses valeurs.
La grossesse bouleverse les habitudes d’union du couple. Avec le développement du foetus, la préparation à l’instant présent commence. La spontanéité, vitale à un accouchement naturel et indispensable après la naissance du bébé devient la priorité. Au fil des mois un simple désaccord risque de s’envenimer et devenir le substrat d’incompréhensions, lourdes à vivre. Trop souvent le couple croit y remédier en utilisant la négociation ou le compromis. Comme ces deux derniers l’adaptaion et la compensation sont totalement inutiles en termes d’harmonie psycho-sensorielle. Le stress non-évacué va évoluer en conflits ou en non-dit.
Retrouver son axe apporte la garantie d’une relation de qualité. L’harmonie psycho-sensorielle procure un sentiment de sécurité en soi, qui rayonne à tous ses proches.
Après l’accouchement,
L’harmonisation psychosensorielle favorise le resserrement des tissus et contribue à une meilleure « récupération » après l’accouchement. Elle diminue les risques de dépression post-partum. Ces dépressions sont d’autant plus fréquentes que l’accouchement a suivi un processus différent du « projet de naissance » initialement prévu. Tant que ce vécu garde un goût de déception ou d’amertume, il est énergivore et engendre fatigue, dureté, regrets… C’est juste une question de temps avant qu’un évènement similaire fasse ressurgir le problème. Dans de très nombreux cas, ce vécu non apaisé affectera les grossesses ultérieures.
On parle moins du stress du papa, pourtant quelques hommes osent en témoigner. Or, soutenir sa compagne physiquement, émotionnellement et parfois psychiquement demande une attention accrue qui peut engrammer un stress inconscient… Non évacué, ce stress risque de s’exprimer sous forme de fatigue ou autre alarme quelque temps plus tard.
Tout au long de cette harmonisation,
Je reste en écoute intuitive et conscientielle tout au long de la séance. Selon les besoins, je traduis en mots les demandes exprimées par le corps de la personne. D’autres fois le soin se fait en silence. Dans les deux cas les prises de conscience sont inédites et agissent autant en profondeur qu’en douceur. La dynamique respiratoire installées dans les tissus prolonge les effets de cette harmonisation psychosensorielle au-delà de la séance.
A recevoir au rythme de ses besoins.
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