Accueillir un Être

Accueillir un Être, c’est redonner à la naissance son caractère sacré.

Accueillir un Être, c’est lui ouvrir une voie d’accès à la vie terrestre avec ses contraintes et ses joies. Un jardinier prépare son terreau pour semer des graines et s’émerveiller des fleurs qui en sortiront. De même les deux membres du couple se préparent à passer de femme et d’homme à celui de maman et papa, et le couple se prépare à passer au stade de famille. Il s’agit d’un changement d’état permanent sans retour arrière.

Accueillir un Être en conscience requiert quelques précautions.

Au fil des siècles et de sa « surmédicalisation » la naissance est passée de naturelle à physiologique, voire pathologique.

A mon goût, la grossesse comme la naissance restent encore trop considérées d’une point de vue médical, voire pathologique. A trop mesurer son aspect physique, monitorer… ses dimensions émotionnelles et spirituelles sont délaissées.
Revenir à une conception plus vivante de la grossesse et de la naissance, est un pas fondamental à franchir pour veiller au développement harmonieux de toutes les dimensions du jeune être à naître.

Accueillir un Être, ma conception en vidéo

Accueillir un être dans son intégrité comporte quatre étapes distinctes où chacune prépare le passage à l’étape suivante. Méconnaître ces étapes peut être source d’inquiétudes, d’angoisses, de peurs. Elles s’exprimeront sous forme de tensions, de troubles du sommeil, de nausées… « inexplicables » ou banalisées, voire de prise de poids, pour elle comme pour lui ( le futur papa). Prenons un temps pour les découvrir.

1. Se préparer à la conception

Cette étape consiste à faire le point sur ses propres blessures et celles de sa lignée. Souvent délaissés, les antécédents malheureux – de grossesse ou autre, même anciens – sont énergivores. L’énergie bloquée par ces incidents entrave celle d’autres parties du corps qui vont devoir compenser ce manque.
Aussi tout incident, toute inquiétude doivent-ils être considérés avec une attention particulière.

Parmi les femmes reçues, absolument certaines d’être en paix avec une fausse-couche, un avortement, une grossesse tombée au mauvais moment, toutes étaient absolument catégoriques. Elles étaient persuadées d’en avoir terminé avec ce moment passé. Un entretien bien mené révèle assez vite une émotion étouffée, un non-dit, un mal-être à clarifier et/ou réparer.

J’adore lire la surprise sur le visage de ces femmes après avoir retrouvé tonicité, sensibilité accrue ou tout simplement la fertilité (non médicalement assistée). Elles auraient « juré » l’inverse ; le mental peut être passé à autre chose, mais le corps blessé n’oublie pas !

Ce nettoyage de mémoires limitantes (dont l’origine peut être ancestrale ou plus antérieure encore) est d’autant plus efficace qu’il est entrepris avant la conception. Mais pas de panique, beaucoup de choses peuvent être réparées pendant ou après la naissance. Enfin et c’est moins connu encore, ce « ménage intérieur » est aussi important pour la femme que pour l’homme. Ses effets auront un impact mesurable différemment dans le temps et dans l’espace sur l’épanouissement de l’homme, de la femme et de leur enfant.

Quoiqu’il en soit,, le couple veillera à choisir avec soin la période propice à la conception de leur futur bébé. Ici, je ne parle pas de la période ovulatoire, je parle de choisir les mois où les forces de la femme et celles de l’homme sont au plus haut pour concevoir l’enfant. Cette précaution assure un système immunitaire plus fort pour les deux parents et évite de nombreux troubles.

Et avant d’être parent ?

Comment espérer être un parent épanoui, quand la relation avec ses propres parents manque de fluidité, est encore conflictuelle sur certains aspects de la relation, ou a été rompue ? Tout agacement, tout grief à l’encontre d’une attitude de ses propres parents, quelque soit leur âge, est sans équivoque. Il donne une indication précieuse d’un manque à édifier, le plus complexe étant d’en reconnaître la réalité.

Pour se dégager physiquement, émotionnellement et psychiquement de son héritage parental, s’éloigner d’eux, s’installer outre-Atlantique ou couper les ponts n’apporte guère de solution durable.

Une réconciliation sincère avec eux renforce l’affirmation de soi d’abord. Par voie de conséquence, celle-ci aura des répercussions sur tous les autres aspects de la vie, notamment sur la plénitude de la grossesse puis sur toute la parentalité. En prime l’homme et la femme voient leur relation de couple devenir plus harmonieuse. Dès lors, confier son enfant aux grands-parents devient, non plus source de conflits ou de stress, mais source de joie.

Dans son livre « Père manquant, fils manqué », Guy Corneau sensibilise à l’impact de la présence du père dans l’équilibre de l’enfant. En accompagnement, l’absence du père est souvent évoquée et mal comprise. Être physiquement dans la maison ou rapporter de l’argent au foyer est déjà une marque d’attention, mais ne suffit pas à marquer sa présence paternelle dans le cœur de sa compagne et de son bébé. Une apparence de présence sans disponibilité révèle un esprit contrarié par un mental accaparé. Ils laissent femme et enfant dans une sensation de solitude, pour le moins voire d’angoisses que le corps manifestera à sa façon comme décrit plus haut. Une femme malmenée par ses pensées produira le même sentiment de solitude chez son homme et pour l’enfant présent ou à venir.

Même quand les conditions de travail sont complexes, des solutions simples peuvent être mises en œuvre.

2. Communiquer avec son futur bébé

Être présent en conscience pendant la vie intra-utérine de son bébé, c’est lui montrer qu’il est attendu. Lui montrer qu’il est considéré comme un être à part entière par la communication prénatale constitue la deuxième étape d’accueil d’un Être.
Dans cette étape la reconnaissance se vit dans les deux sens. En retour la femme enceinte reçoit un bain d’Amour puissant. En plus de ce bain d’Amour lors des séances, le fœtus transmet de précieuses informations au couple qui l’accueille. Il peut exprimer des choses très simples comme son genre ou le choix de son prénom. Parfois ce sont des informations plus complexes en rapport avec sa vie ou son futur. Impossible d’être indélicat, curieux ou intrusif, l’intégrité du fœtus vous surprendra. Il sait protéger et taire ce qui a besoin de rester sous silence pour lui.

3. Préparer le passage

Cette phase de l’accompagnement se distingue des techniques classiques de préparation à l’accouchement. En effet, elle concerne la préparation au passage, au changement d’état dans toutes les dimensions de trois naissances. Celle du bébé, celle de la femme à l’état de maman, celle de l’homme à l’état de papa. Le seul fait d’accoucher, surtout sous anesthésie, complique la naissance de ce sentiment de maternité ou de paternité ; sentiment indispensable à une relation de qualité entre l’enfant et ses parents.

4. Accompagner les neufs mois sur la peau

L’accompagnement postnatal couvre les neufs mois consécutifs à la naissance du bébé. Contre tout espoir, la vie intra-utérine ne coule pas toujours comme un long fleuve tranquille. Inévitablement, elle est jonchée de moments heureux, mais aussi d’incertitudes, d’émotions ou de bouleversements inhérents ou non à la grossesse. Autant d’évènements plus ou moins malheureux qui ont pu être générateurs de stress.

Comment le fœtus a-t-il accueilli ce stress maternel ou paternel ?
Les a-t-il intégrés, ou au contraire les a-t-il somatisés ?

Inutile de faire comme si tout allait bien ou de vouloir se faire croire qu’il a toujours su se protéger. Il sait, il ressent ce qui sonne faux. Même quand nous pouvons bluffer notre entourage par un calme contrôlé, notre bébé, lui, n’est pas dupe. Les femmes qui en doutent en sourient après la naissance de leur tout-petit. Les neufs mois sur la peau offrent au bébé un espace de réparations indispensables à son développement et au bien-être de la maman… Ces crises d’élimination peuvent parfois être déroutantes pour les parents. Souvent le premier « réflexe » est de culpabiliser. Or la culpabilisation au mieux ne résout rien, au pire rajoute des problématiquesL’accompagnement postnatal soutient les jeunes parents dans cette phase de continuité de la vie intra-utérine.

Accueillir un Être, un accompagnement en plusieurs séances

Mon accompagnement à l’accueil d’un Être comporte plusieurs séances, en présence et/ou à distance en fonction du besoin exprimé. Pour certains une harmonisation psychosensorielle sera utile, pour d’autres une écoute active. Pour d’autres un entretien verbal, suivi de quelques séances d’investigation en état sophronique seront nécessaires à débloquer une situation plus complexe. Chaque projet demande une réponse individualisée et mobilise des outils adaptés. Les séances en présence durent le plus souvent entre 1h30 et 2h, celles à distance commence à partir de 20mn.

Pour les couples résidents en province ou à l’étranger, je propose des sessions de plusieurs jours consécutifs, avec un programme personnalisé. Ces sessions peuvent se composer d’une seule étape de l’accompagnement de la naissance d’un Être ou de plusieurs. De la préparation à la conception, en passant par l’harmonisation du couple dans leur projet d’enfant, la pratique de la communication prénatale, la naissance naturelle… tout peut se combiner.

Après 9 mois, le bébé rentre dans une nouvelle étape de l’enfance. Son éveil dépend de sa relation à ses parents et surtout de leur présence. L’enfance est une étape cruciale dans l’édification d’un être. C’est pour répondre à ces besoins de parents dans l’installation du discernement, entre autre, que j’ai créé la formule « Réveille ton génie parental« .

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